5 tendances notables EN FRANCE en 2020 

Issue de la crise des Gilets jaunes, la convention citoyenne pour le climat a occupé une part importante du débat sur le changement climatique. au delà du débat sur le fond, cette démarche de « démocratie ouverte » est à saluer car elle a permis de donner de la visibilité à un sujet qui a de vastes conséquences. cette conscience écologique croit chez les citoyens et se retrouve dans les urnes.

le constat a pu être qualifié de « vague verte », mais bien au delà d’un parti politique, nous assistons à un verdissement considérable de tous les programmes de mandature , toutes couleurs politiques confondues.

La » vague verte » dans les grandes métropoles françaises au second tour des élections municipales a témoigné de ces nouvelles préoccupations des citoyens urbains. Les questions du foncier constructible et de la zéro artificialisation nette des sols se sont initiées dans les débats. La résilience territoriale, la transition écologique et la justice sociale se sont invitées dans les programmes et missions des élus des villes.

à titre d’exemple, Le travail de la Mairie de Paris sur un PLU bioclimatique témoigne de cette volonté d’engagement vert. Lyon, Marseille, Bordeaux, Grenoble, Nantes, Rennes, Strasbourg, Besançon mais aussi d’autres villes sont les portes drapeaux de ce changement.

L’urgence climatique couplée à la crise sanitaire de la COVID19 ont alimenté le débat public. Améliorer la capacité des territoires à atténuer les effets des crises mais surtout à les anticiper est devenue une priorité dans la fabrique urbaine.

Résilience, durabilité et inclusivité sont devenues les maîtres mots des stratégies des territoires. Ces dernières se déclinent d’ailleurs sous différentes formes, montrant la richesse et la complexité des différents localités et écosystèmes associés. La pluralité est de mise !

La course à la vitesse a toujours été très importante pour les opérateurs téléphoniques. Si bien qu’actuellement, nous arrivons à un nouveau réseau cellulaire, la 5G.

En France, le 1er août de l’année dernière, la loi 5G a été promulguée. Son objectif est de préserver les intérêts de la défense et de la sécurité nationale de la France, dans le cadre de l’exploitation des réseaux radioélectriques mobiles. Le 13 septembre dernier, 68 élus ont publié une tribune dans le Journal du dimanche pour réclamer un « moratoire immédiat » sur l’installation du réseau.

La 5G fait beaucoup débat. Beaucoup de détracteurs se posent la question de ses éventuels effets néfastes, notamment sur la santé. Ils s’inquiètent du fait que les radiofréquences soient classées comme « cancérigènes possibles’’ par le CIRC depuis 2011, alors que cette classification signifie qu’on a jamais eu de preuve de cette nocivité, mais que rien n’indique que ce n’est pas possible. D’un autre côté, le réseau constitue une perspective intéressante pour la connectivité des objets, la médecine (chirurgie à distance), les futures voitures autonomes, etc.

La 5G sera-t-elle le réseau du futur ? L’avenir nous le dira.

Le gaspillage de ressources touche le monde entier, et notamment la France. En France, 13,8 tonnes de déchets sont produits par an et par habitant. Le gaspillage a des conséquences terribles pour la planète, polluant les terres comme les océans.

En février dernier, la loi anti-gaspillage et pour une économie circulaire (Agec) a été promulguée. Ses objectifs sont, entre autres, d’obliger à trier les déchets et de mettre fin aux emballages plastiques à usage unique. Le projet peut se décliner en cinq grands axes : sortir du plastique jetable, mieux informer les consommateurs, lutter contre le gaspillage et pour le réemploi solidaire, agir contre l’obsolescence programmée et mieux produire. L’objectif final est d’atteindre le zéro plastique jetable d’ici 2040.

Diverses solutions de collecte et de recyclage des déchets existent et sont développées au quotidien. Elles peuvent être adaptées à plusieurs lieux, comme des chantiers ou des points de collecte, et proposer des documents de traçabilité pour une conformité avec la réglementation.

La pandémie mondiale a perturbé le monde. En France, le gouvernement a décidé de mettre en place un plan de relance ambitieux pour tenter de redresser le pays.

Le budget alloué à ce plan est conséquent : 100 milliards d’euros annoncés, dont 40 milliards financés par l’Union européenne. Ce plan se concentre sur trois points principaux : la cohésion sociale et territoriale, l’innovation et la transition écologique.

L’Etat met en place des appels à projet, mais s’appuie également sur des programmes déjà existants, comme Action Cœur de Ville.

Les utilités sont multiples : soutenir les entreprises, permettre une rénovation énergétique des bâtiments, aider à l’emploi ou encore à l’investissement dans les hôpitaux et la recherche. Espérons que ce plan portera ses fruits, pour ressortir plus grands de la crise.